L’ambiance est plombée.
“Tu vas voir, il va y avoir un black-out complet.”
“T’as lu l’article sur le boulanger qui ferme à cause de sa facture d’électricité ?”
“Nan mais là, on entre en guerre, c’est clair !”
Vous avez tous eu droit à ce type d’échanges, que ce soit avec vos collègues ou avec la belle-famille pendant les fêtes. Ou même à la maison avec votre conjoint. Pire : peut-être juste avec vous-même, dans votre tête !
Cette discussion est partout.
Il y a celui qui claironne “Ça fait des années que je le dis !” ;
Il y a celui qui monologue “Comme le disait Confucius, la société blabla…” (vous n’écoutez déjà plus…) ;
Il y a aussi celui qui geint “Nan mais c’est pas possible, comment on va faire, j’en peux plus ! Il ne se passe encore pas grand chose, mais j’en peux déjà plus !”
C’est dingue.
Tout le monde y va de son petit pamphlet anti-ceci ou anti-cela. Et ça rétorque, et ça s’improvise géopoliticien, et ça refait le monde.
Pourquoi cette ambiance plombée ?
Vous me direz : “Ben, il y a quand même de bonnes raisons d’être moroses… On ne peut pas dire que tout va bien en ce moment.”
Oui, c’est vrai.
Mais je crois que ce ressassement incessant a une autre cause.
Ce n’est pas juste parce que c’est d’actualité.
C’est aussi parce que, pendant qu’on en parle, on n’agit pas.
Pratique.
Se morfondre de la situation économique, politique, financière, sociétale… c’est se donner l’illusion d’agir (puisqu’on en parle ! on ne fait que ça ! on n’arrête pas ! Parler, c’est être actif, n’est-ce pas ?).
Le problème est double :
- “Parler” est bien un verbe d’action, mais on ne peut pas vraiment dire que ça nous mette en mouvement ; au contraire, tant qu’on parle, on repousse le moment où on se bouge…
- On parle de sujet sur lesquels on n’a aucune prise. Jamais on ne peut terminer ce genre de discussion par “OK, je fais telle ou telle chose dès aujourd’hui pour arranger la situation.”
Alors pour être tout à fait honnête avec vous, il m’arrive aussi de tomber dans ce genre de discussions.
A une nuance près.
J’ai une petite alerte dans la tête qui me sort rapidement de là et qui me dit :
“Dis donc ma grande, tu n’as pas une action concrète à mettre en place pour améliorer ta vie, juste là maintenant ?
Tu n’as pas un enclos à finir pour accueillir les prochaines volailles et produire ta propre viande ?
Tu n’as pas des sacs de grains à commander avant une éventuelle augmentation des prix ?”
Et bizarrement, en remplaçant les discussions stériles par des actions concrètes dans les domaines qui sont à ma portée, la morosité n’a plus sa place.
pffuit ! Envolée !
Ne vous laissez plus envahir par la déprime.
Passez à l’action dans les domaines qui sont réellement à votre portée.
L’élevage familial en fait partie.
Pour être accompagné dans cette belle aventure, commencez donc par rejoindre ma liste privée : c’est ici que ça se passe !
